Dans une déclaration publiée mi-avril 2016 sur le site du journal libérien en ligne frontpageafricaonline.com, à l’issue de leur session plénière, les évêques qualifient la contraception de «culture naissante de la mort». La Conférence épiscopale invite le gouvernement à refuser de voir cette condition comme un préalable à l’aide au développement et à l’aide financière de certains partenaires du pays.
Pour la CABICOL, s’il est vrai que les familles libériennes éprouvent des difficultés et des défis, l’Eglise catholique ne manque jamais de leur prouver sa solidarité, sa compassion et sa proximité.
Les évêques libériens sont aussi préoccupés par la tendance à attenter à la liberté religieuse, soulignant qu’elle a fait ce constat lors de discussions avec des représentants d’autres religions. Cette tendance vise à «saper et menacer la liberté religieuse, la tolérance et la coexistence pacifique au sein du peuple libérien», ont averti les évêques.
Ils ont en outre demandé au gouvernement de s’assurer qu’il n’y ait pas de rupture dans les services sociaux pour la population. (cath.ch-apic/com/ibc/rz)
Raphaël Zbinden
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