«Les messages d’intolérance religieuse, culturelle et sociale diffusés par les extrémistes violents ont un impact dans de nombreuses régions du monde. Ils rendent des conflits non résolus et prolongés encore plus difficiles à régler et créent des crises humanitaires redoutables. Ils alimentent les divisions ethniques, culturelles et religieuses», a souligné Michael Moeller au début de cette conférence.
«L’extrémisme violent est un affront aux objectifs et aux principes des Nations Unies. Il remet en question non seulement la paix et la sécurité internationales mais fragilise le travail crucial que les Etats membres et la famille des Nations Unies mènent pour faire respecter les droits de l’homme, mener des opérations humanitaires, et promouvoir le développement durable», a-t-il ajouté.
Le directeur général a rappelé que le Programme d’action du Secrétaire général pour prévenir l’extrémisme violent fournit un cadre important pour lutter contre cet extrémisme. «Ce programme a été bien accueilli par l’Assemblée générale, montrant l’engagement de la communauté internationale à agir ensemble contre cette menace», a-t-il relevé.
«Lors des discussions d’aujourd’hui, je vous invite à vous concentrer sur la manière dont nous pouvons travailler ensemble pour avoir un plus grand impact sur le terrain. Il nous faut agir au niveau local pour créer la confiance entre les communautés, construire des institutions responsables et inclusives, fournir des opportunités aux jeunes, et promouvoir les droits de l’homme et l’état de droit», a-t-il demandé aux participants.
La première journée de la conférence devait être consacrée à une réunion d’experts de haut niveau sur des questions clés liées à la prévention de l’extrémisme violent. Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, doit participer le 8 avril à la conférence. (cath.ch-apic/onu/bh)
Bernard Hallet
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