«Je pense que les femmes devraient être autorisées à prendre cette décision (d’avorter), mais je considère aussi que l’Eglise a raison de dire que c’est un péché», a affirmé le comédien dans un interview donné fin mars 2016 au quotidien britannique The Guardian. «J’appelle ‘péché’ une action qui nous fait du mal», a précisé Jeremy Irons. «L’avortement est nuisible pour une femme, c’est une agression mentale, parfois physique, considérable. Mais il semble que nous préférons entretenir une certaine confusion autour de cela», a-t-il lancé.
Il a également rappelé que la société occidentale était basée sur une structure chrétienne, et que si l’on rejete ces principes chrétiens, «tout partira à vau-l’eau et ça deviendra terrible».
L’acteur a en outre fustigé l’adultère et l’actuelle facilitation des divorces. «Il est vrai que l’on peut être amoureux et élever une famille de façon merveilleuse sans être marié. Mais à vrai dire, le mariage nous donne une force, parce qu’il est difficile d’en sortir, et cela nous oblige à nous investir davantage pour rester ensemble».
Jeremy Irons, qui vit en Irlande du Sud, a élevé ses deux fils issus de sa seconde femme dans la religion catholique, note le journal britannique Catholic Herald. L’acteur, qui a notamment incarné un prêtre jésuite dans le film «Mission», en 1986, et le pape Alexandre VI dans la série «Les Borgia», confie se rendre à l’église de manière occasionnelle. (cath.ch-apic/ch/ag/rz)
Raphaël Zbinden
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