«Il ne s’agit pas d’en faire des moines mais de leur offrir un espace de prière, de fraternité et de service», assure Jean-Philippe Guilhaumon au quotidien français La Croix. Le projet diocésain qui prend en charge des garçons, devenus jeunes adultes, vise aussi à soutenir les familles «dans une époque où la norme sociétale tend plutôt à culpabiliser», explique le responsable de projet. «Prenons conscience de ce que ces personnes apportent à l’Eglise et à la société!», lance-t-il.
Jean-Philippe et Jacqueline Guilhaumon, alors qu’ils étaient déjà parents de deux enfants, ont décidé d’en adopter trois autres souffrant de divers handicaps. Ils ont tout d’abord accueilli dans leur famille un bébé atteint du syndrome de Gilles de la Tourette, un trouble neurologique qui se caractérise par des tics. Ils ont réitéré l’expérience quelques années plus tard avec Timothée, atteint de trisomie. Le couple a finalement adopté une petite roumaine ayant gardé des séquelles de cinq ans de vie d en orphelinat. (cath.ch-apic/cx/rz)
Raphaël Zbinden
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