Trajets à l’école, ou chez les copains d’école, promenades en montagne et cours de français s’ajoutent à la charge pastorale des deux prêtres qui prennent des allures de «grands-pères» pour cette famille de réfugiés.
S’ils sont habitués à vivre au contact du «Sud du Monde», à travers leurs séjours réguliers au Congo ou à Haïti, cet accueil reste un défi pour les chanoines. Il s’agit d’accepter de voir réduire ses espaces de vie pour que d’autres puissent avoir le leur, de partager une cuisine ou que des bruits d’enfants rompent les activités intellectuelles et spirituelles ordinaires.
«Un évangile qui ne s’incarne pas dans des visages concrets est un vieux grimoire de lettres mortes, selon les deux prêtres valaisans. Nos cures et nos paroisses doivent être des lieux de vie». (cath.ch-apic/pp)
Pierre Pistoletti
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