Son état de santé l’a empêché de participer à l’assemblée plénière des évêques de France qui se tient à Lourdes du 15 au 18 mars 2016.
Dans une adresse à ses diocésains publiée sur le site internet de l’archidiocèse de Clermont, Mgr Hippolyte Simon écrit qu’il tenait à les informer lui-même du fait que le pape François avait accepté sa démission pour raison de santé présentée par lettre du 22 février 2016. Il signale que cette décision a pris effet jeudi 17 mars à 12h et que dès vendredi 18 mars, le collège des consulteurs se réunira afin d’élire un administrateur diocésain.
Né en 1944, Mgr Hippolyte Simon a été ordonné prêtre en 1970 pour le diocèse de Coutances, en Normandie, après avoir été formé au grand séminaire de Coutances et de Bayeux-Lisieux. Il poursuit par la suite ses études, en 1971 à la Sorbonne avec une licence de philosophie puis sera diplômé d’une maîtrise de philosophie à l’Université Paris I et une autre à l’Institut Catholique de Paris. En février 1996, il est nommé évêque du diocèse de Clermont et est consacré évêque le 4 mai 1996.
Mgr Hippolyte Simon a exercé plusieurs ministères, tout d’abord comme aumônier du lycée de Mortain, en Normandie, entre 1974 et 1978, puis comme supérieur du séminaire interdiocésain de Caen de 1978 à 1990. Il sera ensuite vicaire épiscopal à Coutances, en charge du Service de formation permanente des prêtres et des laïcs, délégué diocésain pour le diaconat permanent de 1990-1996.
En décembre 2002, dans le cadre de la réorganisation des provinces ecclésiastiques de France, le diocèse de Clermont est devenu archidiocèse de la Province d’Auvergne. Mgr Simon est donc devenu archevêque métropolitain pour cette Province et a reçu le pallium des mains du pape Jean Paul II à Rome, le 29 juin 2003.
Mgr Simon a été le représentant des évêques de France à la Commission des Episcopats de la Communauté européenne (COMECE) de 2000 à 2007. Il en fut le vice-président de 2004 à 2007. Au sein de la Conférence des évêques de France, il a été élu vice-président, fonction qu’il occupera jusqu’en 2013. Jusqu’au 17 mars 2016, il faisait partie du Comité «Etudes et projets». (cath.ch-apic/com/be)
Encadré
– Chrétiens dans l’Etat moderne, Cerf, Paris, 1984 (réédité en 2012)
– Eglise et politique, Centurion, 1990
– Vers une France païenne ?, Cana, Paris, octobre 1999
– Libres d’être prêtres, Ed. de l’Atelier, Paris, 2001
– La liberté ou les idoles ? , Editions Cana/DDB, Paris, novembre 2002
– Les chrétiens et l’Europe (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne), Bayard, Paris, 2006.
– Vous qui cherchez Dieu, voici un GPS, Ed. DDB, juin 2010.
Jacques Berset
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