2,8 millions de personnes ont ainsi été comptabilisées à la basilique Saint-Pierre et dans ses alentours. Cette étude ne tient pas compte des milliers de personnes qui ont traversé les portes saintes des trois autres basiliques romaines – Saint-Jean-de-Latran, Sainte-Marie-Majeure et Saint-Paul-hors-les-murs – ou encore le sanctuaire du Divin amour.
50 événements religieux ont été jusqu’ici organisés dans la Ville éternelle. 3600 policiers supplémentaires ont été mobilisés. «Les pèlerins ont pu accomplir leurs démarches de dévotion dans un climat de grande sérénité», a commenté Mgr Fisichella tout en reconnaissant que pour tirer les conclusions globales, il faudra attendre le 20 novembre, dernier jour du jubilé.
Les médias avaient suscité de folles espérances en évoquant le chiffre mirifique de 30 millions de pèlerins mais, reconnaît Radio Vatican, le jubilé est loin de drainer les foules attendues. Le contexte international a eu un impact sur les présences et sur le déploiement des mesures de sécurité. La crainte du terrorisme décourage les voyages vers des lieux bondés et à haut potentiel de risque. Le pape, en outre, a souhaité que des portes saintes soient ouvertes partout dans le monde, attirant moins de fidèles à Rome.
Malgré tout, les commerçants et l’industrie du tourisme attendent les beaux jours avec espoir. C’est à Pâques que les pèlerins arrivent, comme d’habitude, affirment les organisateurs qui s’attendent à un afflux important à partir du dimanche des Rameaux et durant toute la semaine sainte. (cath.ch/imaedi/ami/pp)
Pierre Pistoletti
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