«Nous sommes tous les enfants de quelqu’un» a relevé d’emblée Mgr Jean-Marie Lovey, évêque de Sion. «Nous avons tous un père et une mère, ce qui fait de nous des frères.» En souhaitant la bienvenue aux familles unies, parfois brisées, peut-être recomposées, Mgr Lovey a placé la journée sous l’accent de la miséricorde. Il était accompagné de Mgr Norbert Brunner, êvêque émérite de Sion et de Mgr Jean Scarcella, Abbé de St-Maurice. Le cardinal Schwery, qui avait conçu le Festival des familles était excusé.
La salle de gymnastique du Collège des Creusets s’est transformée en chapelle le temps d’une célébration. Les familles ont envahi le parterre et les gradins pour chanter et prier ensemble. L’évangile du dimanche, celui de la femme adultère «qui avait passé la nuit dans la maison d’un compagnon qui n’était pas son mari», comme l’a expliqué Mgr Lovey, a été l’occasion d’évoquer le thème de la miséricorde. Envers la femme mais aussi envers ses accusateurs – «il est curieux de constater combien nous aimons surveiller et envier les autres» – à qui il donne également l’occasion de retourner en eux-mêmes et de reconnaître leur péché. A la fin, selon le mot de saint Augustin, il ne reste que la misère et la miséricorde. «C’est à chacun de nous que Jésus dit: Va et désormais ne pèche plus!»
L’évêque émérite Mgr Nobert Brunner, na pas manqué à la fin de la célébration de saluer Anne et Marco Mayoraz, qui ont été les artisans du Festival des familles dont la première édition remonte à 1997. Il a également évoqué la mémoire de Mgr Joseph Roduit, abbé de st-Maurice, du chanoine Robert Mayoraz et du Père Denis Sonet, pionnier de la pastorale familiale récemment décédés.
La foule a ensuite rejoint le hall du collège, pour partager l’apéritif et visiter les stands des nombreux mouvements associés à la pastorale de la famille. (cath.ch-apic/mp)
Maurice Page
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