Les enfants ne font aucune distinction de nationalité, de religion ou de richesse entre eux et cette situation doit perdurer lorsqu’ils grandissent, a expliqué le Prix Nobel de la Paix, rapporte le quotidien romand 24 Heures. «Notre génération est témoin de tant de souffrances» que la suivante doit être sensibilisée pour que le reste du 21e siècle devienne celui de la paix, a lancé le leader tibétain.
Estimant que la prière à elle seule n’apporterait pas la paix dans le monde, le bouddhiste a appelé à l’action, tout en relevant l’interdépendance avec des problèmes qui dépassent les frontières.
Pékin avait appelé les représentations présentes à Genève à ne pas assister à la conférence organisée par les Etats-Unis et le Canada en raison de la présence du Dalaï Lama. Malgré cela, plusieurs représentants étrangers ont assisté à l’événement. La Suisse, mise sous pression, ne l’a pas annulé, maintenant également le rassemblement de quelque 2’000 pro-tibétains sur la Place des Nations, après la conférence.
L’invitation lancée au Dalaï Lama «relève un peu du pied de nez», note le quotidien romand Le Temps. Pour le journal, il s’agissait en réalité d’un avertissement lancé par un Barack Obama et une administration américaine très centrés sur ce qui se passe et pourrait se passer en Asie dans les prochaines années. Le choix de Genève pour adresser ce genre de message ne devrait également rien au hasard, s’agissant de la ville où siège le Conseil des droits de l’homme et où Pékin a établi ses plus grosses représentations diplomatiques. (cath.ch-apic/24h/lt/rz)
Raphaël Zbinden
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