Satan n'est pas le spécialiste du sexe

«Un des plus grands torts que nous faisons à Dieu» est de faire de la sexualité «une sphère saturée de malice» où «Dieu ne doit pas entrer». Ce sont les termes incisifs du prédicateur de la Maison pontificale, le père Raniero Cantalamessa, le 11 mars 2016, lors de sa quatrième méditation de Carême au Vatican. Comme si, a ajouté le capucin sans ambages, c’était «Satan, et non Dieu» le créateur des sexes et le spécialiste de l’amour.

Critiquant au passage les «folles propositions» de la théorie du genre, il a invité à retrouver le projet originel de Dieu sur la relation entre homme et femme. Personnes consacrés et époux peuvent s’édifier mutuellement, a aussi assuré le prélat avant de donner des exemples : les consacrés rappellent «la primauté de Dieu et de ce qui ne passe pas» et les époux peuvent enseigner «la générosité, l’oubli de soi, le service de la vie» et «une certaine ›humanité’ qui vient du dur contact avec les réalité de l’existence». (cath.ch-apic/imedia/mp)

Maurice Page

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