Dans une déclaration adoptée à l’issue de sa première session annuelle du 2 au 9 mars 2016, à Ndalatando, dans la province de Cuanza Norte, au nord du pays, la CEAST souligne l’importance, pour les gestionnaires de deniers publics, d’être en mesure de défendre le bien commun.
Les évêques angolais et sao-toméens ont exhorté les hommes d’affaires des deux pays, anciennes colonies du Portugal en Afrique australe, à augmenter leurs investissements afin de créer des opportunités d’emplois, et lutter ainsi contre le chômage qui touche principalement les jeunes.
Les prélats ont également exprimé leur préoccupation face à la famine et la sécheresse dans le sud de l’Angola qui continuent de faire des victimes.
Dans une adresse aux populations, le président de la CEAST, Mgr Filomeno Vieira Dias d’Angola a demandé de ne pas perdre d’espoir face à la crise économique et financière que traverse le pays, a cause de la chute du prix du pétrole sur le marché international. L’Angola est le deuxième pays producteur de pétrole en Afrique, après le Nigeria, avec une production de 1,83 million de barils par jour. (cath.ch-apic/ibc /mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse