Au lendemain de la trêve initiée par Washington et Moscou en Syrie, le pape a également fait part de son «espoir», souhaitant que le cessez-le-feu soutenu par l’ONU «ouvre la voie au dialogue ainsi qu’à la paix tant désirée».
«Le drame des réfugiés qui fuient les guerres et d’autres situations inhumaines est toujours présent dans ma prière, et certainement aussi la vôtre», a ainsi confié le pape aux fidèles rassemblés sous les fenêtres du Palais apostolique, place Saint-Pierre. Il a alors aussitôt évoqué avec insistance la Grèce et les autres pays en première ligne qui «offrent un secours généreux» aux migrants, relevant que cette assistance ne pouvait se faire sans la collaboration de toutes les nations.
«Une réponse unanime peut être efficace pour distribuer équitablement les charges», a assuré le pape avant d’exhorter alors à «miser fortement et sans réserves sur les négociations». Cet appel du pape François intervient alors que, après l’Autriche, quatre pays des Balkans – Slovénie, Croatie, Serbie et Macédoine – ont décidé d’établir des quotas visant à réduire drastiquement l’entrée sur leur territoire des migrants ayant accosté en Grèce.
«Dans le même temps, a affirmé le pape François, j’ai accueilli avec espoir l’annonce d’un cessez-le-feu en Syrie, et j’invite tout le monde à prier pour que cette lueur puisse apporter du soulagement à la population souffrante et ouvre la voie au dialogue ainsi qu’à la paix tant désirée». Le premier jour de la trêve en Syrie, entrée en vigueur dans la nuit du 26 au 27 février, a été jugé positif par le groupe international de travail sur la Syrie, malgré quelques incidents mineurs.
Au cours de la prière de l’Angélus, le pape a aussi souhaité assurer de sa proximité le peuple des Iles Fiji, «durement frappé par un cyclone dévastateur». L’archipel mélanésien a en effet été dévasté dans la nuit du 20 au 21 février par Winston, un cyclone accompagné de vents soufflant jusqu’à 325 km/h, rasant de nombreuses maisons et détruisant des infrastructures. Ce puissant cyclone a causé la mort de plus d’une quarantaine de personnes et provoqué des milliers de sans-abri. (cath.ch-apic/imedia/ami/be)
Jacques Berset
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