Italienne d’origine érythréenne âgée de 34 ans et enceinte de sept mois, réceptionniste à la résidence qu’occupe le pape, elle avait été retrouvée morte à son domicile le 19 février dernier, visiblement plusieurs jours après son décès.
Atteinte de diabète et enceinte, en arrêt maladie depuis plusieurs semaines et seule, Miriam Woldu serait décédée suite à la négligence de ses proches, parmi lesquels un policier travaillant auprès du Vatican. Le décès tragique de cette femme, exagérément présentée comme «l’assistante» ou une «collaboratrice» du pape, avait fait la «une» des journaux italiens.
Dans la matinée du 27 février, le pape François est allé prier devant son cercueil pendant une vingtaine de minutes, dans une petite église du Vatican, déposant un bouquet de 12 roses blanches, avant que ne soient célébrées ses obsèques.
«Le pape a souhaité rendre hommage et démontrer son affection et son respect pour cette personne», a indiqué par la suite le ›porte-parole’ du Vatican, le Père Federico Lombardi, assurant qu’il n’y avait aucun motif de penser qu’elle ne soit pas décédée de mort naturelle. (cath.ch-apic/imedia/ami/be)
Jacques Berset
Portail catholique suisse