Ses positions hostiles au parti politique issu de l’ancienne milice chrétienne des ›Forces Llibanaises’, «qu’il a eu l’imprudence d’exprimer en public», lui ont valu «la rancune tenace de certains partisans», note le quotidien libanais francophone.
A la suite d’une plainte transmise au siège patriarcal de Bkerke, «Mgr Nassar avait comparu devant un conseil restreint du synode des évêques maronites. Il était alors apparu que le di»érend entre l’évêque et ses paroissiens est trop profond pour qu’il puisse continuer à assumer ses charges pastorales dans un climat pacifié», écrit le journal.
L’évêché maronite de Saïda sera provisoirement administré par l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, jusqu’à la nomination d’un successeur à Mgr Nassar.
Dans le passé, Mgr Nassar a été très critique envers Samir Geagea, leader des Forces Libanaises, et il a également été dans collimateur de l’Alliance du 14-Mars pour ses prises de position. (cath.ch-apic/orj/be)
Jacques Berset
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