Des boîtes de Misericordina avaient déjà été distribuées lors d’un Angélus, en novembre 2013, pour «concrétiser les fruits de l’Année de la foi», expliquait alors le pape.
A la fin du mois, comme le constatait I.MEDIA, dans le Borgo Santo Spirito, le sanctuaire de la Divine miséricorde vendait alors des boîtes à 3 «‚¬ (CHF 3,30) l’unité , les bénéfices étant reversés à l’aumônerie apostolique. Des commerces de souvenirs proches du Vatican proposaient alors des imitations, n’hésitant pas à faire grimper les prix.
Cette fois, ce médicament arrive à point nommé pour le Jubilé de la miséricorde. Chaque petite boite contient une notice en trois langues (italien, espagnol et anglais), ainsi qu’un chapelet de la Divine miséricorde composé de 59 graines, et une image du Christ miséricordieux tirée d’une vision de la sainte polonaise Faustine Kowalska (1905-1938). La notice décrit ainsi le médicament : «la miséricorde est un médicament spirituel, qui peut revigorer l’âme (…). Les effets se manifestent par: la tranquillité de cœur, la joie extérieure, le désir de répandre le bien».
La notice indique également dans quels cas ce médicament doit être utilisé, parmi lesquels le désir de «conversion des pécheurs», le «besoin d’aide pour une décision difficile», le «manque de force pour combattre les tentations», l’impossibilité de «pardonner à quelqu’un», etc. La posologie est «d’une fois par jour», ou «autant de fois qu’on en a besoin» pour les moments difficiles. La voie «d’administration» du médicament? La prière du chapelet de la miséricorde, que Jésus révéla à sainte Faustine. (cath.ch-apic/imedia/bl/pp)
Pierre Pistoletti
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