Pour Mgr Lompo, «que l’on soit électeur, militant ou candidat, nous aurons à cœur de mettre en avant la vérité, là où la tricherie semble triompher et le respect de la parole des autres là où elle est muselée», a-t-il souligné, dans une lettre pastorale publiée sur le site de l’Eglise catholique du Niger: www.eglisecatholiqueauniger.org.
Il a relevé que le choix politique de chaque électeur se fera en âme et conscience, ainsi qu’en toute liberté, loin de « tout esprit sectaire, clanique, ethnique et régionaliste. Comme chrétiens catholiques, nous avons le devoir de prendre part au devenir de notre pays par un vote mûrement réfléchi dans la prière sans se laisser manipuler par des agitateurs des slogans. L’engagement citoyen est une dynamique où s’exerce la miséricorde », a-t-il ajouté.
Les élections du 21 février auront lieu un peu plus d’un an après de violentes manifestations anti-chrétiennes de janvier 2015 au Niger, au cours desquelles cinq personnes avaient été tuées, sept paroisses et d’autres infrastructures des deux diocèses de Niamey et de Maradi saccagées, pillées et brûlées, ainsi que d’autres églises et établissements privés appartenant à des chrétiens, a rappelé l’Eglise du Niger. Ces troubles faisaient suite à une caricature du prophète Mohamed, par le journal français, «Charlie Hebdo».
A l’occasion du premier anniversaire de ces événements, les catholiques du Niger se sont retrouvés dans les églises pour prier en mémoire de ces événements. (cath.ch-apic/com/ibc)
Maurice Page
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