Les reliques d’un autre capucin, le croate Saint Léopold Mandic étaient aussi exposées à cette occasion.
En cette année de la miséricorde, le Pape François avait tenu à mettre en avant ces deux confesseurs inlassables. C’est en présence de leurs reliques qu’il a envoyé en mission, le jour du mercredi des Cendres, un millier de «Missionnaires de la miséricorde» chargés de prêcher et de confesser avec tendresse dans le monde entier. Le bilan de ce premier grand évènement jubilaire a dépassé les attentes.
Dans un communiqué, le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, responsable de l’organisation de l’Année sainte, s’est félicité du flux ininterrompu des pèlerins venus vénérer les reliques des deux saints, et de la présence assidue des journalistes. Grâce à la télévision et à la radio, les malades, les détenus et les personnes âgées ont pu, eux aussi, participer à cet événement extraordinaire. Le 5 février, notamment, des milliers de personnes ont participé à la procession jusqu’à la basilique Saint-Pierre.
L’intensité de la prière, les témoignages de foi, la spiritualité spontanée des fidèles ont frappé toute la ville de Rome. Le Saint-Père s’est rendu lui-même dans la basilique Saint-Pierre dans l’après-midi de samedi pour prier en toute simplicité avec les fidèles devant les reliques des deux capucins. Et jeudi matin, la célébration de la messe conclusive a dû être déplacée à l’autel de la confession en raison de l’afflux extraordinaire des fidèles. (cath.ch-apic/radiovatican/bh)
Bernard Hallet
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