En activité depuis 1980, la LRA est spécialisée dans les razzias des villages et les enlèvements d’enfants en Ouganda. Le phénomène, endémique, touche la RCA, au Sud du Soudan et en République Démocratique du Congo. La LRA a été à la pointe des régimes terroristes depuis 1980.
«Personne n’en parle», a déploré Mgr Aguirre, dans des propos rapportés, le 12 février, par le Service d’information catholique pour l’Afrique (CISA). «Ce qui me fait le plus mal, a-t-il poursuivi, c’est de voir qu’on ne dit rien sur ce qui se passe à Bangassou, alors qu’on nous rapporte d’autres informations, comme l’arrestation de Okot Odek, l’un des dirigeants de la LRA».
La semaine dernière, la LRA a enlevé et battu les résidents de Niakari, une localité du diocèse. Quelques jours plus tard, la LRA a saccagé la mission de la société de deux religieuses et séminaristes à Bakouma, une autre localité du diocèse. Les religieuses et séminaristes étaient à la merci d’une quinzaine d’hommes armés pendant plus de deux heures», a indiqué Mgr Aguirre.
Selon lui, les miliciens de la LRA se sont alliés avec des combattants de l’ex-Séléka de RCA, et terrorisent l’ensemble les habitants du diocèse de Bangassou. (cath.ch-apic/cisa/ibc/bh)
Bernard Hallet
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