«C’est un voyage chargé, assez serré, mais tant désiré, tant désiré par mon frère Cyrille, par moi-même, et aussi par les Mexicains». En quelques mots, le pape François a ainsi présenté l’enjeu de la toute première étape de ce 12e voyage apostolique, sa rencontre de trois heures avec le patriarche de Moscou, à La Havane.
Evoquant son séjour au Mexique, le pape latino-américain a confié son affection pour la Vierge de Guadalupe et son souhait d’aller prier devant la célèbre icône, assurant que malgré de nombreuses études, il n’y avait «pas d’explications humaines à ce grand mystère». Puis, comme ses prédécesseurs Jean-Paul II et Benoît XVI, le pape François a ensuite coiffé de bon gré un sombrero que lui offrait la doyenne des journalistes, la Mexicaine Valentina Alazraki.
Comme il le fait habituellement, le pape a ensuite passé un long moment entre les rangées de l’avion pour saluer un à un les 76 journalistes admis à bord. A l’un d’entre eux, il a confié son souhait de se rendre en Colombie au premier semestre 2017 si les négociations de paix entre le gouvernement et les FARC aboutissent. Il a assuré par ailleurs qu’il portait la Chine et la Russie dans son cœur.
Pour sa part, un journaliste mexicain a raconté au pape que, lorsqu’il était enfant, sa mère lui avait assuré qu’il ne pouvait faire sa première communion car elle n’avait pas les moyens de lui acheter un vêtement décent. Il s’était alors mis à cirer des chaussures pour gagner quelques sous. Après ce récit, le journaliste s’est abaissé et a ciré les chaussures du chef de l’Eglise catholique. Puis il lui a offert un nécessaire à chaussures. (cath.ch-apic/imedia/ami/mp)
Maurice Page
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