Le ministre irakien a ensuite rencontré le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, et Mgr Paul Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les Etats.
Le rôle du dialogue interreligieux et la responsabilité des communautés religieuses dans la promotion de la tolérance et de la paix ont également été au menu des discussions. Enfin, les différentes parties ont évoqué l’importance du processus de réconciliation en cours entre les différentes composantes sociales du pays, ainsi que la situation humanitaire nationale et régionale.
A la tête du pays depuis août 2014, soutenu par les Etats-Unis, Haïdar Al-Abadi est issu de la formation politique chiite Dawa. Il a la lourde tâche de chasser les troupes du groupe terroriste Daech (acronyme arabe de l’Etat islamique), qui ont pris possession de larges parties du territoire irakien, notamment des villes de Mossoul, Erbil ou Tikrit, persécutant les chrétiens et autres minorités ethniques et religieuses. Le chef de gouvernement irakien doit en outre faire face à l’opposition de groupes sunnites, et aux conflits armés entre groupes chiites. Il vient d’annoncer son intention de remanier en profondeur son gouvernement, souhaitant qu’il soit plus technique et pas seulement représentatif des différentes composantes du pays. (cath.ch-apic/imedia/bl/mp)
Maurice Page
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