Les ONG demandent aux États participants de prendre leurs responsabilités envers les victimes de la guerre syrienne et de ne pas permettre que les programmes d’aide indispensables ne se réalisent pas, faute de financement.
Les ONG rappellent que les droits de l’homme continuent d’être foulés aux pieds en Syrie, alors que la volonté de la communauté internationale de financer les programmes d’aide est en baisse. Les organisations signataires invitent avec insistance la conférence à s’engager fermement pour le respect du droit international et à dégager les fonds nécessaires pour l’aide humanitaire.
Les attaques contre la population civile et les installations civiles comme les hôpitaux et les écoles doivent cesser immédiatement ; les organisations humanitaires doivent obtenir un accès illimité aux personnes qui ont besoin d’aide à l’intérieur du pays.
La communauté internationale doit mettre sur pied un financement substantiel, couvrant les besoins réels et à long terme pour les programmes d’aide des organisations de l’ONU et des organisations non gouvernementales. Outre l’aide d’urgence, il faut créer des programmes permettant aux réfugiés syriens ainsi qu’aux populations indigènes des pays voisins de la Syrie qui accueillent des réfugiés d’avoir un meilleur accès à l’emploi et au revenu.(cath.ch-apic/com/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
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