«Ensuite, il faudra regarder les faits, au-delà des mots, a-t-il ajouté. Mais (…) c’est seulement en se voyant (…) qu’on peut affronter les problèmes», a affirmé le prélat chinois dans une interview au site spécialisé Vatican Insider, le 2 février 2016.
Un rapprochement inédit pourrait en effet avoir lieu prochainement entre le Saint-Siège et Pékin. Pour la première fois depuis le blocage de leurs relations diplomatique en 1951, le pape François pourrait nommer plusieurs évêques en Chine, selon la presse italienne.
Le même jour, le pape a en outre donné une interview inédite sur la Chine au site Asia Times. En négociant avec les autorités chinoises, il ne faudrait pas faire de «confusion», a cependant tempéré l’évêque clandestin, pour qui la nomination des évêques devrait toujours venir du pape. «Nous faisons confiance au pape, a-t-il conclu. Il ne renoncera pas à des choses essentielles qui font partie de la nature de l’Eglise». (cath.ch-apic/imedia/ak/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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