Présentant cette journée à la presse, le 28 janvier au Vatican, le secrétaire général de l’Assemblée des ordinaires catholiques de Terre sainte a précisé que certains lieux avaient dû être «évités» à cause des tensions politiques. En outre, a ajouté le Père Felet, comme tous les chrétiens locaux ne peuvent pas affluer à Nazareth le 11 février, il a été nécessaire de multiplier les célébrations principales. A titre d’exemple, l’onction des malades sera administrée à Ramallah pour les chrétiens du nord de la Palestine, et à Bethléem pour ceux du sud. De même, différentes eucharisties seront célébrées à Ramallah, Bethléem, Nazareth et Jérusalem.
Du fait de son organisation en Terre sainte, l’événement aura aussi une dimension interreligieuse et œcuménique, a déclaré Mgr Zygmunt Zimowski, président du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé. Dans le cadre de ces journées, le chef de dicastère a annoncé qu’il rencontrerait le ministre de la Santé israélien et qu’il visiterait un hôpital de l’Etat. Dans son message publié le 15 septembre 2015, le pape François souhaitait que cette journée «favorise la rencontre avec le judaïsme et l’islam et avec les autres nobles traditions religieuses». La prochaine journée du malade, en 2017, pourrait avoir lieu à Lourdes, 25 ans après la première journée dans la cité mariale (1993). (cath.ch-apic/imedia/ak/rz)
Raphaël Zbinden
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