Ce colloque entend tout d’abord rappeler que, pour l’Eglise catholique de rite latin, le célibat sacerdotal a toujours été présenté dans le Nouveau Testament comme le résultat de l’appel à la continence pour le Royaume de Dieu. Ce séminaire souhaite également souligner que le célibat des prêtres, souvent remis en question, n’est pas une exigence récente et encore moins une simple discipline ecclésiastique, mais qu’il trouve ses fondements majeurs depuis le Christ et se définit comme «un chemin de liberté».
La rencontre sera animée par le Père François-Xavier Dumortier, recteur de l’Université pontificale Grégorienne, ainsi que par Mgr Tony Anatrella, psychanalyste, spécialiste en psychiatrie sociale. Parmi les participants de ce colloque figurent le cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et Mgr Joël Mercier, secrétaire de la Congrégation pour le clergé. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, clôturera la rencontre et s’exprimera sur «Le prêtre ordonné in persona Christi».
En mai 2014, à son retour de Terre sainte, le pape François avait soutenu devant la presse que le célibat sacerdotal n’était pas «un dogme de foi» mais «une règle de vie», «un don pour l’Eglise», alors que certains catholiques réclament l’ordination d’hommes mariés. Confiant que «la porte est toujours ouverte», il avait cependant assuré que la question n’était pas d’actualité. Un an plus tard, en février 2015, dans un discours jamais publié mais rapporté par les prêtres du diocèse de Rome qui y assistaient, le pape François aurait assuré avoir inscrit la question du célibat sacerdotal à son agenda, sans plus de précision. (cath.ch-apic/imedia/mg/rz)
Raphaël Zbinden
Portail catholique suisse
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