La cérémonie de lancement a eu lieu le 22 janvier à l’hôpital Cardinal Adam de Lusaka, la capitale, en présence de représentants du ministère des Terres, des ressources naturelles et de la protection de l’environnement, a rapporté le site de l’Association des membres des conférences épiscopales d’Afrique de l’est (AMECEA).
A cette occasion, le père Sakala a rappelé la préoccupation du pape François pour la protection de l’environnement, tout en relevant que le pays vit «la disparition rapide» des forêts. Il a ajouté que si cette tendance n’est pas inversée, il y aurait une réduction de la production alimentaire. L’environnement deviendrait plus hostile et la température augmenterait avec un impact négatif sur le climat.
Parmi les conséquences du changement climatique, il a cité le déficit pluviométrique que le pays a enregistré au cours des deux dernières années, due à la coupe excessive du bois par les populations. «La société dans son ensemble doit admettre que, d’une manière ou d’une autre, elle a contribué à la situation, en ne prenant pas soin de l’environnement», a-t-il souligné.
Depuis 1990, signale l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la Zambie a perdu plus de 13% de sa couverture fôrestière, parfois jusqu’à 300 000 hectares par an – un des taux de déforestation les plus élevés au monde.
L’une des principales causes de cette évolution est la pauvreté. Les pauvres sont souvent contraints de déboiser pour faire de la place aux cultures vivrières, ou utilisent les arbres pour produire du bois d’oeuvre ou du charbon de bois pour les besoins des ménages ou pour la vente. La tendance s’inverse depuis que le pays adhère au plan «REDD+», un programme sur le changement climatique qui permet d’inciter financièrement les pays en développement à protéger leurs forêts,(cath.ch-apic/amecea/ibc/bh)
Bernard Hallet
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