Monthey, première étape sur le chemin des JMJ de Cracovie

«Ne reste pas seul(e), rejoins-nous!». Avec ce slogan le Service diocésain de la jeunesse (SDJ) donne rendez-vous, le 13 février prochain, aux jeunes de la partie francophones du diocèse de Sion à Monthey (VS). Ils y retrouveront Mgr Jean-Marie Lovey lors d’une préparation aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) programmées à Cracovie (Pologne), en juillet 2016. C’est la 31e édition de rencontres initiées par le pape Jean-Paul II en 1984.

La rencontre est prévue à la Maison des jeunes, en ville de Monthey. Les jeunes y retrouveront l’évêque du diocèse, Mgr Jean-Marie Lovey qui leurs donnera une catéchèse sur le thème de la miséricorde. Outre un échange avec l’évêque, les jeunes auront l’occasion de faire connaissance, de découvrir le projet du voyage et de recevoir les premières informations pratiques concernant ces JMJ.

Les JMJ se déroulent chaque année dans les diocèses du monde entier et sont ponctuées, tous les deux ou trois ans, par un rassemblement international. Plusieurs centaines de milliers de jeunes venus du monde entier, se retrouveront cette année à Cracovie pour y vivre les 31e JMJ. Ces rencontres internationales ont été initiées par Jean-Paul II en 1984, et se sont déroulées en Europe, sur le continent américain en Australie et aux Philippines.

Les JMJ, une idée du pape Jean-Paul II

«Ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont inventé les JMJ», se défendait le pape polonais lorsqu’on lui attribuait la paternité de l’événement. Lors de l’Année sainte de la rédemption proclamée en 1983-84, 250’000 jeunes, le comité d’organisation en attendait 60’000, s’étaient retrouvés à Rome pour un «jubilé international des jeunes», à l’invitation du pape le jour des Rameaux. Renouvelé en 1985 à l’occasion de l’Année internationale de la jeunesse proclamée par l’ONU, ce grand rendez-vous de la jeunesse est institué en Journées mondiales de la jeunesse par Jean-Paul II pour en pérenniser le succès.

«Ce sont les jeunes eux-mêmes qui ont inventé les JMJ»

1987 marque la première rencontre internationale hors d’Italie, à Buenos Aires, alors que l’Argentine sort de la dictature militaire. Lors de l’édition de 1989 à Saint-Jacques-de-Compostelle, trois jours de catéchèse sont institués avant la rencontre finale. Les journées diocésaines et le festival de la jeunesse sont mis en place en 1997, à l’occasion de l’édition française des JMJ. L’idée est d’inviter les jeunes à passer quelques jours dans les différents diocèses du pays hôte. L’Eglise de France avait en effet souhaité que le dynamisme de ces rassemblements ne bénéficient pas seulement à la région parisienne mais à l’ensemble du pays. Cette semaine des diocèses a depuis été conservée.

Benoît XVI reprend le flambeau

Alors que beaucoup en doutaient, le pape Benoît XVI a poursuivi les rassemblements de jeunes lancés par son prédécesseur. Il s’est rendu à Cologne, en 2005. Il y a introduit l’adoration eucharistique. Il a instauré, en 2011, la confession de quelqus jeunes par le pape lui-même. Des temps de silence intenses et prolongés font également leur apparition durant le pontificat du pape allemand.

Le pape François a tout naturellement poursuivi ces rencontres à Rio de Janeiro (Brésil) en 2013. Il se rendra aux rencontres de Cracovie qui se teindront sous le thème «Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde». Pour le pape François, «la pauvreté évangélique est la condition fondamentale pour que le Royaume de Dieu s’étende».

Les rencontres internationales ont rassemblé en moyenne 1’500’000 jeunes. Le record est détenu par les rencontres de Manille (Philippines) avec cinq millions de fidèles venus à la messe présidée par le pape Jean-Paul II, en janvier 1995. (cath.ch-apic/com/bh)

Bernard Hallet

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