Partager le baptême, a expliqué le pontife devant quelque 6’000 fidèles présents salle Paul VI, signifie «que tous – catholiques, protestants et orthodoxes – nous sommes pécheurs et nous avons besoin d’être sauvés», d’être «libérés du mal». Ainsi, tous les chrétiens font «l’expérience de l’égoïsme», qui génère «division, fermeture, mépris», et ils partagent «l’expérience de passer des ténèbres impitoyables et aliénantes» à «la rencontre du Dieu vivant, plein de miséricorde».
Le baptême, a poursuivi le pape, crée entre tous les chrétiens un lien indissoluble qui les rend réellement frères. «Tous, catholiques, orthodoxes et protestants, nous formons un sacerdoce royal et une nation sainte», a assuré le chef de l’Eglise catholique, même si «nous ne sommes pas encore un peuple pleinement uni», à cause de nos péchés. Et le pape d’inviter à retrouver la source de la miséricorde reçue au baptême en insistant: «Personne n’est exclu de la miséricorde de Dieu» qui est «plus forte que nos divisions».
Le pape François a invité tous les chrétiens à annoncer cette miséricorde aux autres, en partant des plus pauvres et des plus abandonnés, par un témoignage simple et fraternel d’unité et par les œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Pour conclure, il a exhorté à prier afin que toutes les confessions chrétiennes trouvent les moyens de collaborer pour porter la miséricorde du Père à toute la terre. Aux malades, à la fin de la rencontre, le pontife a demandé d’offrir leurs souffrances pour la cause de l’unité de l’Eglise du Christ. (cath.ch-apic/imedia/ak/rz)
Raphaël Zbinden
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