«Le problème ne vient pas des symboles, a ajouté le président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens, mais de celui qui ne sait pas les regarder correctement». «Sans symboles, il ne peut y avoir de société saine. Une privatisation totale du religieux ferme toute possibilité de dialogue interreligieux», selon le cardinal suisse.
Revenant sur le message du pape François à la synagogue de Rome, le 17 janvier dernier, Kurt Koch a rappelé l’impossibilité de concilier christianisme et antisémitisme. «Le décret conciliaire Nostra Aetate a condamné toute forme d’antisémitisme et de discrimination», a-t-il précisé, insistant sur «le cœur du message» du pape: «l’Eglise catholique et le peuple juif ont un patrimoine commun, nous sommes de la même famille et les juifs sont nos frères aînés».
Revenant sur l’apport spécifique du pape François dans le dialogue œcuménique, Kurt Koch relève trois événements qui l’ont marqué: «Je me souviens de la bénédiction qu’il a demandé pour lui et toute l’Eglise au patriarche Bartholomée, dans l’église patriarcale Saint-Georges de Constantinople. Ensuite, le pardon demandé aux frères pentecôtistes à Caserte. Enfin, sa visite à une église vaudoise (Chiesa Evangelica Valdese), une première pour un pape, lors de sa visite à Turin. (cath.ch-apic/lr/imedia/pp)
Pierre Pistoletti
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