Un ordre du président Yaya Jammeh avait intimé aux fonctionnaires gambiennes l’obligation de porter le voile islamique au travail, à compter du 1er janvier. Celles qui ne portaient pas le voile pouvaient être sévèrement punies par des agents de la police d’Etat. Une police islamique a même été mise en place pour traquer les femmes mal voilées.
Les chrétiennes vivaient difficilement cette situation, du fait qu’elles n’étaient pas habituées au port du foulard. L’archevêque de Banjul, Mgr Robert P. Ellison, avait adressé une lettre au président Jammeh pour exprimer son inquiétude face à ces nouvelles conditions d’habillement imposées aux chrétiennes.
La déclaration de levée de la mesure a été rapportée par le journal gambien Forayaa, du 14 janvier, sur son site : www.foroyaa.gm. Elle précise que la mesure que la directive présidentielle sur le port du voile «n’a rien à voir avec la religion». «Le président est tout le temps, à la recherche du bien-être des femmes, et la décision qui les rend malheureuses a été levée», relève notamment la déclaration. (cath.ch-apic/ibc/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse