«Du point de vue médiatique, elle a un fort impact. Du point de vue théologico-biblique, elle est cependant problématique, car le frère aîné, dans la Bible et aussi dans le Nouveau Testament (…) est le méchant et le perdant». Benoît XVI lui-même, dans son ouvrage Lumière du monde, expliquait qu’il préférait employer l’expression «nos pères dans la foi» à celle de frères aînés, car «dans la tradition juive, le ›frère aîné’, Esaü, est aussi le frère réprouvé». Si le grand rabbin de Rome a ajouté que des questions d’interprétation restaient ouvertes entre l’Eglise catholique et le judaïsme, en autres sur le lien du peuple juif avec la terre d’Israël, ou la Shoah et le rôle de l’Eglise à cette époque, il a aussi assuré que la visite du pape serait un message de paix dans un contexte de violence au nom de la religion. (cath.ch-apic/imedia/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse