Francesca Chaouqui a affirmé qu’elle n’avait pas l’intention de demander pardon au pape François puisqu’elle n’est pas coupable des faits qui lui sont reprochés. L’ancienne membre de la Commission pontificale d’étude sur l’organisation des structures économico-administratives du Saint-Siège (COSEA) est accusée d’avoir laisser filtrer des documents secrets du Vatican. Son procès devrait reprendre en février en compagnie de ses quatre co-accusés.
Sa situation n’est pas semblable à celle du majordome du pape Benoît XVI reconnu coupable de vol de documents avant d’être finalement gracié. Selon Francesca Chaouqui, les procureurs n’ont rien qui puisse amener à une condamnation. Leurs seuls éléments sont les accusations portées contre elle par le prêtre espagnol Lucio Vallejo Balda, également poursuivi pour le même délit. Elle a nié en outre toute liaison avec le prélat. Lorsqu’elle a partagé une chambre d’hôtel à Florence, c’était avec sa mère et non pas avec le prêtre.
Tous deux sont accusés, avec un autre collaborateur de la commission Nicolas Maio, du vol de documents qui fournissent des preuves de corruption et de mauvaise gestion au Vatican, et ont servi de base pour les livres de Gianluigi Nuzzi et Emiliano Fittipaldi. Les deux journalistes italiens sont également poursuivis dans cette même affaire. (cath.ch-apic/ag/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
https://www.cath.ch/newsf/francesca-chaouqui-les-innocents-nont-pas-a-demander-pardon/