C’est ce qu’assure le père Paolo Gentili, directeur du bureau de la pastorale familiale de la Conférence épiscopale italienne (CEI), à La Repubblica, le 8 janvier. Il s’agit, explique-t-il, de ne pas se limiter «à des événements de protestation» mais de susciter «des processus plus larges, qui permettent à la politique de corriger sa myopie». Les évêques regrettent que les unions homosexuelles et le mariage soient mis «sur un pied d’égalité», précise le père Gentili, et que soit envisagée l’adoption de l’enfant du partenaire, «le point le plus indigeste car tout enfant a droit à un papa et une maman». Mais, selon le vaticaniste Marco Tosatti, d’autres évêques italiens, à commencer par le cardinal Angelo Bagnasco, président de la CEI, souhaiteraient au contraire un engagement plus offensif de l’Eglise locale sur ce sujet. La ligne de conduite sera probablement débattue lors de la réunion de la présidence de la CEI, ce 8 janvier. (cath.ch-apic/imedia/bh)
Bernard Hallet
Portail catholique suisse