Ce séminaire auquel participent également les directeurs diocésains de communication, est animé par des experts de SIGNIS, l’association catholique mondiale pour la communication, et des services de communication au Vatican, a indiqué le site burkinabé, www.lefaso.net.
Les travaux portent notamment sur le traitement de modules prenant en compte la problématique de la communication de crise, la communication des réseaux sociaux et la nécessité d’asseoir une stratégie de communication propre à la pastorale d’ensemble de l’Eglise Famille de Dieu au Burkina. Ils seront ainsi formés sur la manière de communiquer en temps de crise, et à la qualité des relations à entretenir avec les médias.
Pour la CEBN il s’agit de tendre vers une approche concrète de ce qui se vit déjà en matière de communication dans les différents évêchés du Burkina/Niger vers le monde. Une analyse critique de la stratégie de communication des évêques, dans la gestion des différentes crises politiques et sociales qui ont secoué le pays en 2014 et 2015, permettra de relever les acquis et d’apporter les améliorations nécessaires.
Les réseaux sociaux sont devenus des canaux de communication, capables de véhiculer les messages pastoraux des évêques vers des personnes qu’ils n’atteindraient pas forcément dans une église. Forte de ce constat, la CEBN veut, à l’issue de la formation, lancer un programme national catholique d’éducation aux médias, dans les maisons de formation religieuse et sacerdotale. »Pour ce faire, la CEBN compte donner une impulsion forte à leur communication dans ses dimensions heuristique, fondamentale et pastorale», a remarqué Mgr Paul Ouédraogo, président de la Conférence épiscopale.
«Cet atelier munira nos Pères évêques des outils nécessaires pour assurer une utilisation bénéfique des technologies de l’information et de la communication au mieux possible», explique Mgr Lucas Sanon, président de la commission épiscopale de communication sociale de la CEBN.
«Dans notre pays, dans nos cités, dans nos diocèses, et dans nos paroisses, en tant qu’évêques, nous sommes souvent sollicités pour être médiateurs dans des crises sociales dont la résolution dépend en grande partie de la qualité de la communication que nous tenons. Il est essentiel pour nous d’être initié à la communication en général et à la communication de crise en particulier», a-t-il poursuivi. (cath.ch-apic/lfn/ibc/bh)
Bernard Hallet
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