Dans son allocution, le pape a attiré l’attention des jeunes sur deux «signes». Le premier est l’étoile des Rois mages, qui les a incités à «laisser de nombreuses choses et à commencer un chemin» incertain. De même, a expliqué le pape, il arrive que «dans notre vie nous trouvons quelque étoile spéciale qui nous incite à faire quelque chose de plus, quelque chose de bon, à entreprendre un chemin, à prendre une décision». Le pape a alors encouragé les jeunes à «demander la grâce de découvrir ›l’étoile’ que Dieu veut aujourd’hui me faire voir, parce que cette étoile me conduira à Jésus».
Le deuxième signe sur lequel s’est arrêté le pontife est représenté par les anges qui indiquent aux bergers «un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire (…) Dieu s’est abaissé (…) pour être comme l’un de nous, a-t-il expliqué, pour marcher devant nous. La petitesse, l’humilité (…). C’est cette douceur qui est l’autre signe». Et l’évêque de Rome d’inviter chaque jeune à se poser cette question: «ma vie est-elle une vie douce, humble, qui n’a pas la ›puanteur’ sous le nez, qui n’est pas orgueilleuse?».
Le pape François s’était ainsi rendu en privé dans le sanctuaire de Greccio, où saint François d’Assise, en 1223, élabora la première crèche vivante de l’histoire. Après cette brève rencontre avec les jeunes, il a prié dans le sanctuaire qui n’avait pas reçu la visite d’un pape depuis celle de Jean Paul II début janvier 1983. (cath.ch-apic/imedia/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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