Lors d’un tour de table, les évêques ont rencontré successivement, depuis le 29 décembre, les organisations de la société civile et la Dynamique de l’Opposition, une coalition de partis politiques de l’opposition. D’autres formations politiques, le parlement et la CENI (Commission électorale nationale indépendante) se sont également succédés devant les prélats. L’objectif est d’amener les principaux protagonistes de la crise congolaise à en savoir plus sur le processus électoral.
Les évêques ont expliqué une démarche qui consiste à «écouter et échanger» avec les acteurs politiques au sujet de la crise actuelle dans le pays. «En tant que pasteurs vivants aux côtés de la population congolaise, nous avons constaté que tout semble au point mort, y compris le dialogue», ont-ils souligné.
«Le manque de dialogue a entraîné une profonde méfiance, tant chez le peuple que chez les acteurs politiques, toutes tendances confondues», ont-ils poursuivi, ajoutant qu’ils sont inquiets et ne peuvent rester indifférents sur une question aussi importante de la vie nationale.
«L’Eglise catholique doit être présente là où le peuple aspire à plus de vérité, de justice et de paix», estiment les évêques. «Ne travaillant donc pas pour l’un ou l’autre camp, la CENCO est attachée aux valeurs de justice et de vérité. Elle va dénoncer et condamner toute irrégularité dans la marche du pays», ont-ils prévenu. «C’est la raison pour laquelle les Evêques privilégient une démarche inclusive sur la voie du dialogue dans l’intérêt supérieur de la nation congolaise», a enfin indiqué la CENCO.
Pour le président du sénat, Léon Kengo wa Dondo, le dialogue politique est lié au mandat du Président de la République mais aussi au processus électoral. (cath-apic/laprosperite/ibc/bh)
Bernard Hallet
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