Au cours de cette célébration organisée dans le cadre du Jubilé de la miséricorde, le secrétaire d’Etat du Saint-Siège a dénoncé l’extension du grave phénomène de la dépendance «à internet, au shopping, au jeu de hasard, à la nourriture et au sexe».
Devant des toxicomanes et des réfugiés accueillis par le centre Don Mario Picchi, le cardinal Parolin a assuré le 22 décembre 2015 que sa présence était une façon de leur «faire parvenir la caresse du pape».
Face au «fléau de la drogue» et à un éventail des dépendances qui s’est considérablement étendu, le haut prélat a exprimé la «profonde douleur» et la grande préoccupation de l’Eglise. Cette dernière, a-t-il déclaré, ne peut rester silencieuse et ne peut non plus abandonner ceux qui sont pris dans la spirale de la drogue.
Le ›numéro 2’ du Saint-Siège a souhaité que l’action éducative, culturelle et formative de lutte contre la dépendance vise le plus grand nombre de jeunes et non seulement des groupes à risques. Et le cardinal Parolin de recommander la promotion de «l’estime de soi» auprès des nouvelles générations, afin de dépasser «le sentiment d’insécurité et d’instabilité émotive» inhérent à l’adolescence et favorisé par «les pressions sociales implicites».
Fondé à la fin des années 1960, le centre Don Mario Picchi a été visité plusieurs fois par Paul VI et Jean Paul II. La structure propose aujourd’hui des thérapies pour les personnes toxicodépendantes et pour les jeunes dont la dépendance se double de problèmes psychiatrique. Le programme offre également une assistance à domicile pour les malades du sida et les personnes âgées, des initiatives en faveur des SDF, des réfugiés, et bientôt une unité de soin pour des patients psychiatriques sortis de l’hôpital. (cath.ch-apic/imedia/ak/be)
Jacques Berset
Portail catholique suisse
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