A l’issue d’un sommet, à Abuja, au Nigiera, sur la sécurité dans leur espace géographique, les dirigeants des 15 pays d’Afrique occidentale, membres de l’organisation, ont souligné que cette mesure entrait dans le cadre «des actions de sécurisation» des populations. Ils ont demandé à chaque pays, d’appliquer la mesure en tenant compte de ses réalités nationales.
Faisant implicitement allusion à la burqa ou au voile intégral qu’il ont évité de nommer, ils ont indiqué que «certains ports vestimentaires qui rendent impossible l’identification des personnes concernées peuvent considérablement gêner la préservation de la sécurité des personnes et des biens».
Dans leur déclaration finale, ils ont réaffirmé leur volonté de «poursuivre sans relâche», la lutte contre le terrorisme religieux, tout en lançant un appel à la communauté internationale «pour lutter efficacement contre ce phénomène».
A ce sujet, ils ont souligné la nécessité d’organiser une lutte internationale coordonnée contre le terrorisme religieux, par le biais d’efforts de coordination et par le partage de renseignements. Ils ont aussi plaidé pour des réponses adéquates aux menaces sécuritaires en Afrique de l’Ouest, telles que l’extrémisme religieux violent, la piraterie maritime, les trafics de tout genre et toute forme de crimes transnationaux organisés.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, dont beaucoup de pays ont déjà interdit le port de voile intégral, ont condamné les actes terroristes récurrents du groupe radical musulman, Boko Haram au Nigeria et dans les pays voisins: le Cameroun, le Niger, et le Tchad. Ils exhortent la communauté internationale à aider le Nigeria et ses voisins dans la prise en charge et la gestion des réfugiés et des déplacés internes provoqués par les actions du groupe islamiste. (cath.ch-apic/ibc/bh)
Bernard Hallet
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