Le chef de l’Eglise catholique a ainsi reçu Fatoumata Balde, nouvelle représentante de la Guinée auprès du Saint-Siège, Veronika Erte de Lettonie, Smita Purushottam de l’Inde et Muhammad Abdul Ghaffar du Bahreïn, tous les quatre ambassadeurs non résidents. Evoquant la guerre et le terrorisme répandus sur la planète, le pape a assuré que «cette situation provoque toujours plus dans les consciences plus matures une réaction non violente, mais spirituelle et morale». Il a encouragé à nourrir cette non-violence «avec les moyens à notre disposition et selon nos responsabilités».
Le pontife a aussi appelé à revenir à un «juste humanisme», au lieu de l’humanisme déséquilibré actuel, où l’homme a pris la place de Dieu et où il est resté victime de diverses formes d’idolâtrie. Déplorant «la très grave crise écologique» actuelle, le pape François a soutenu que la réponse devait affronter à la fois l’indifférence envers Dieu, envers le prochain et envers l’environnement qui sont toutes liées entre elles.
Enfin, le pape a adressé ses meilleurs vœux aux chefs d’Etat des pays représentés, les appelant particulièrement à des gestes concrets envers les personnes les plus fragiles, les prisonniers, les migrants, les chômeurs et les malades». Il a aussi appelé les catholiques à collaborer de façon loyale au bien commun de leurs sociétés, ce qu’ils peuvent faire d’autant mieux, a-t-il ajouté, si une pleine liberté religieuse leur est réellement reconnue. Le pape a assuré en ce sens la volonté du Saint-Siège de proposer un dialogue ouvert et respectueux. (cath.ch-apic/imedia/ak/rz)
Raphaël Zbinden
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