La COMECE salue le travail impressionnant des négociateurs. Elles se réjouit que les 10 points qui avaient été soulevés dans l’appel aux négociateurs de la COP21, lancé par des cardinaux, des patriarches et des évêques du monde entier, et co-signé par le président de la COMECE, aient été traités par l’accord de Paris. «C’est un grand pas pour l’humanité qui a été franchi avec l’adoption ce 12 décembre de l’Accord de Paris par les 195 Etats de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC)», assure le Secrétaire général, pour qui l’objectif visé par l’accord est lucide et ambitieux.
Pour la COMECE, l’accord de Paris est une bonne nouvelle pour l’humanité. Il prouve que les gouvernants sont capables de s’entendre et de travailler ensemble lorsque l’essentiel est en jeu. La COMECE espère une ratification rapide de cet accord. «L’Eglise et les chrétiens devront se montrer vigilants sur la mise en oeuvre des engagements pris par chacun des Etats», précise-t-elle.
Comme l’a souligné le pape François dans son encyclique «Laudato Si», le véritable travail de «conversion écologique» commence et il concerne tous les citoyens du monde. A partir d’aujourd’hui, les chrétiens, dans leurs familles, leurs quartiers, leurs paroisses à travers toute l’Europe sont appelés à s’engager. Ils doivent faire vivre l’innovation, la créativité et la solidarité pour que la lutte contre le réchauffement climatique rime avec un nouvel art de vivre, «plus riche de sens et de joie».
Dans son rapport d’experts publié en novembre dernier, la COMECE lance ainsi des pistes, des recommandations et des exemples concrets. La COMECE invite les conférences épiscopales de toute l’Europe et les diocèses à se servir de ce rapport pour leurs travaux et lors de rencontre avec des responsables politiques ou des représentants de la société civile. (cath.ch-apic/com/gr)
Grégory Roth
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