Appuyée par une association féministe, une femme ayant souhaité garder l’anonymat a déclaré la semaine passée que le prélat lui aurait remis un chèque de 5’000 dollars pour qu’elle ne révèle pas cet abus sexuel.
«J’ai offert une aide à cette personne avec comme unique objectif d’aider son fils qui étudie la médecine à Cuba. Elle ne m’a jamais dit qu’elle avait été victime d’un abus sexuel de la part d’un prêtre déjà décédé», a expliqué Mgr José Luis Escobar, lors d’une conférence de Presse. L’archevêque de San Salvador a d’ailleurs juré que jamais il n’avait suborné «la personne qui m’accuse d’un tel crime». Il a refusé également de révéler l’identité de la victime.
Le prêtre en question avait rédigé un testament dans lequel il léguait à Mgr Escobar l’ensemble de ses biens matériels, a précisé lors de cette même conférence de presse Maître Heriberto Flores, l’exécuteur testamentaire. «Je n’ai jamais rien fait pour que le prêtre me désigne comme son héritier», a affirmé Mgr Escobar en précisant qu’il avait transféré ces biens à l’Église. (apic/jcg/mp)
Maurice Page
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