«Bethléem reste la ville de la paix et à l’approche de Noël, nous devons prier plus que jamais pour cette paix», relève Vera Baboun, maire chrétienne de Bethléem, citée le 1er décembre par le site internet du Patriarcat latin de Jérusalem (PLJ). Et comme pour signifier ce désir de paix, de justice et de dignité, les cloches de Bethléem sonneront à toute volée samedi 5 décembre, après l’illumination de l’arbre de Noël, au lieu du traditionnel feu d’artifice.
En rapport au climat général de tensions qui prévaut actuellement en Terre Sainte, la municipalité de Bethléem a décidé de maintenir le calendrier des événements prévus, mais d’y apporter quelques changements, rapporte le PLJ. Ainsi, le traditionnel repas suivant l’illumination du sapin, Place de la Mangeoire, est annulé, les décorations seront moins nombreuses, les divers concerts initialement prévus n’auront pas lieu. Des décisions prises «par respect pour nos martyrs (les Palestiniens originaires de Bethléem et morts ces dernières semaines lors d’affrontements avec les forces israéliennes), pour leurs familles, et pour la situation elle-même», explique Vera Baboun, maire de la ville, citée par le PLJ.
Pour en savoir plus sur l’action
(cath.ch-apic/plj/rz)
Raphaël Zbinden
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