«J’ai dit aux services de sécurité de vérifier les mosquées. Il faut que tout le monde devienne policier là où il est», a dit le président Condé, dans une déclaration publiée par les sites d’information guinéens. Au sujet du port du voile intégral dont il avait annoncé, en juillet dernier, son intention de l’interdire, il a rappelé que «l’Islam n’a pas dit qu’il faut qu’on se voile intégralement, et ce n’est pas non plus dans nos coutumes».
Evoquant la prise d’otages du 20 novembre dernier à l’hôtel Radisson de Bamako, au Mali, par des terroristes musulmans, le chef de l’Etat guinéen a invité à la vigilance «pour que ce qui s’est passé au Mali n’arrive pas en Guinée. Quiconque voit des étrangers, doit les dénoncer».
Par ailleurs, selon la presse sénégalaise, le président Alpha Condé a exhorté son homologue du Sénégal, Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), à faire en sorte que «le port du voile intégral soit interdit» dans tous les pays de la communauté. Un sommet de la CEDEAO se réunira a à Dakar, au Sénégal, le 17 décembre prochain notamment pour discuter d’une décision commune à prendre face au port du niqab. (cath.ch-apic/ibc/mp)
Maurice Page
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