La plus grande peur du pape en Afrique: les moustiques

A bord de l’avion qui le mène à Nairobi, la capitale du Kenya, le pape François a confié, le 25 novembre 2015, avoir «davantage peur des moustiques» que de ceux qui pourraient attenter à sa vie. Rencontrant les journalistes qui l’accompagnent, il a souhaité que son voyage de six jours au Kenya, en Ouganda puis en République centrafricaine porte des fruits «spirituels» et «matériels».

Comme à l’accoutumée, le pape François a brièvement pris la parole au début de son voyage, souhaitant particulièrement que le travail des 74 journalistes qui l’accompagnent permette que «ce voyage porte les meilleurs fruits possibles, qu’ils soient spirituels ou matériels», a constaté l’agence I.MEDIA. «Je vais avec joie à la rencontre des Kenyans, des Ougandais et des frères de République centrafricaine», a-t-il également confié.

Alors que son avion commençait à survoler le ciel du continent africain en entrant au-dessus du territoire égyptien, le pape a salué un à un les journalistes embarqués à bord. A la question de savoir s’il était «nerveux» au début de ce voyage entamé alors que plane la menace terroriste, le pape a répondu à un journaliste: «A vrai dire, j’ai davantage peur des moustiques!»

Le pape se rendra à Ciudad Juarez

A l’ensemble des professionnels de l’information installés à l’arrière de l’avion, le pape a lancé en souriant une invitation à se protéger des moustiques. Un peu plus tôt, une journaliste lui avait même offert des produits anti-moustiques, pour se protéger de maladies comme le paludisme.

Au fil de ses confidences, le pape a également confirmé à une autre journaliste qu’il se rendrait bien dans la ville mexicaine de Ciudad Juárez en février prochain. Lors de son voyage au Mexique, le pape devrait évoquer le sort des migrants latino-américains depuis cette ville située à la frontière avec les Etats-Unis. Lors de son récent voyage aux Etats-Unis, il n’avait pas été en mesure, comme il l’aurait souhaité, de rentrer symboliquement aux Etats-Unis en passant la frontière depuis le Mexique.

Pour «une nouvelle aurore» en Colombie

Interpellé sur le processus de paix en Colombie, le pape a par ailleurs souhaité qu’advienne «une nouvelle aurore» dans le pays d’ici mars 2016. C’est en effet à cette époque qu’est fixé le terme des pourparlers de paix en cours entre le gouvernement et la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).

Dans l’avion, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège a par ailleurs indiqué qu’à son départ du Vatican, quelques heures plus tôt, le pape avait été salué par un groupe de femmes victimes de violences, dont la prostitution et le trafic d’êtres humains. Accompagnées de six enfants, ces 11 femmes assistées par une communauté religieuse de Rome proviennent du Nigeria, de Roumanie, d’Ukraine et d’Italie. (cath.ch-apic/imedia/ami/rz)

Raphaël Zbinden

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