Les projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre que chaque pays a déposés ne suffisent de loin pas à respecter la limite maximale de 2°C d’augmentation de la température de l’atmosphère terrestre. Si cet objectif commun n’est pas atteint, cela conduira à une augmentation massive des dégâts et des pertes, qui seront directement dus aux changements climatiques, note la coalition dans un communiqué publié le 24 novembre 2015.
La Suisse doit réviser urgemment sa position et ses objectifs, afin de ne pas menacer la conclusion d’un nouvel accord international efficace pour protéger le climat, souligne l’Alliance. Elle exige que le Conseil fédéral améliore le mandat de négociation de la Suisse pour la Conférence de Paris.
Pour que la Suisse apporte sa contribution à la résolution du problème, elle doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’au moins 60 % d’ici 2030. Et elle doit le faire chez elle. Il faut bien sûr soutenir les efforts de réduction à l’étranger, mais les comptabiliser dans ses propres mesures équivaut à un tour de passe-passe, dénonce l’alliance pour le climat.
Pour la coalition, la Suisse devrait complètement renoncer aux énergies fossiles d’ici 2050.
Elle doit en outre prévoir d’urgence la mise en place d’un soutien financier concret pour la lutte contre les changements climatiques dans le monde, jusqu’en 2020, d’un ordre de grandeur d’au moins 1 milliard de francs par an.
Enfin l’Alliance souligne que les montants destinés à financer la protection du climat ne doivent pas être détournés de budgets existants destinés à l’aide au développement. Ils doivent être fournis en plus, conformément au principe du pollueur-payeur. (apic/com/mp)
Maurice Page
Portail catholique suisse
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