«A Noël, il y aura des lumières, il y aura des fêtes, des arbres illuminés et aussi des crèches», mais «tout est truqué», s’est exclamé le pontife, alors qu’un immense sapin arrivait au même moment sur la place Saint-Pierre en vue des fêtes de fin d’année. Aux yeux du pape François, tout est faussé parce que «le monde continue à faire la guerre, à faire les guerres (…) Nous avons choisi la voie des guerres, la voie de la haine», a soutenu le pape, «de partout il y a la guerre, il y a la haine».
«Nous sommes devenus fous !», a en outre lancé le pape François en constatant que certains «se consolent en disant: vingt enfants ›seulement’ sont morts». Le chef de l’Eglise catholique a une nouvelle fois fustigé le trafic d’armes, qui provoque tant de morts innocents et qui met «tant d’argent dans les poches des trafiquants d’armes (…) Ceux qui font les guerres, a-t-il averti, (…) sont maudits, ce sont des délinquants».
Si une guerre «peut se justifier, entre guillemets, avec tant et tant de raisons», cependant dans cette «troisième guerre mondiale en morceaux», quand «le monde entier, comme il l’est aujourd’hui, est en guerre», a insisté l’évêque de Rome, «il n’y a pas de justification». Le pape a donc invité les chrétiens à pleurer «pour ce monde (…) qui vit pour faire la guerre en ayant le cynisme de dire de ne pas la faire», afin qu’il retrouve «la capacité de pleurer pour ses crimes». (apic/imedia/ak/rz)
Raphaël Zbinden
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