Les patrouilles et contrôles ont aussi été étendus aux lieux touristiques, aux lieux de culte, et dans la zone du Vatican. Depuis les attentats parisiens, plusieurs voitures de carabinieri, de la police italienne et de la police municipale, montent la garde devant la place Saint-Pierre. Quelques carabiniers patrouillent, debout, armés de mitraillettes. La préfecture de police de Rome a en outre appelé à la responsabilité des organisateurs de manifestations qui pourraient «distraire les forces de police des services antiterrorisme», qui ont besoin d’être disponibles «à leur niveau maximal».
A Rome, l’approche du Jubilé de la miséricorde, qui doit s’ouvrir le 8 décembre prochain, a automatiquement suscité l’inquiétude en raison du grand nombre de pèlerins attendus. Mais le Père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, a été catégorique: «il ne faut pas nous laisser dominer par la peur, c’est ce que veulent ces assassins, semer la terreur», et le jubilé aura bien lieu, «nous en avons besoin plus que jamais». Pour rassurer les esprits, le ministre de l’Intérieur italien, Angelino Alfano, a annoncé le renfort de 700 militaires en plus à Rome. Durant le jubilé, dans la zone du Vatican, les 130 gendarmes et 110 gardes suisses seront particulièrement vigilants. Des drones seront aussi utilisés pour le contrôle aérien des foules. (apic/imedia/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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