Les deux organisations ont exprimé le 14 novembre «leur volonté indéfectible de continuer à œuvrer pour la paix et la stabilité» au Liban. Ces attentats, commis dans la soirée du 12 novembre, ont causé le plus grand nombre de victimes depuis la guerre civile libanaise il y a 25 ans, et ont fait plus de 200 blessés. Le soi-disant «Etat islamique» (Daech, selon son acronyme arabe) a revendiqué la responsabilité de ces actes.
Le CEMO, qui a son siège à Beyrouth, condamne fermement cette action terroriste et exprime sa sympathie aux victimes. «Nous prions le Seigneur d’apaiser le chagrin et la douleur de leurs familles et d’apporter une guérison rapide aux blessés», peut-on y lire dans la déclaration du Conseil des Eglises du Moyen-Orient.
Le CEMO demande aussi à toutes les personnes qui assument des responsabilités au Liban de surmonter leurs conflits internes et de présenter un front uni face au terrorisme qui menace tous les habitants de ce pays, «quelle que soit leur allégeance religieuse et politique».
Le pasteur Olav Fykse Tveit, secrétaire général du COE, exprime lui aussi sa consternation face à cette violence. «Depuis une génération, la population du Liban lutte pour édifier une démocratie stable et ouverte. Cette violence extrémiste ne détruit pas seulement des vies précieuses et des familles, mais menace aussi la solidarité sociale que les habitants du Liban ont établie au prix de tant d’efforts. Il est méprisable qu’une telle violence soit perpétrée au nom de la religion». (apic/cemo/coe/be)
Jacques Berset
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