Mgr Markus Büchel, président de la Conférence des évêques suisses, s’est dit «profondément bouleversé par le bain de sang qui s’est déroulé à Paris». L’évêque de Saint-Gall a exprimé, au nom de la CES, «notre compassion et notre prière aux victimes et à leurs proches. Cette vague de violence à Paris, attisée par la haine, constitue un attentat contre toutes les personnes et contre l’ensemble de l’Europe».
Soulignant la nécessité de «suivre le chemin du Christ, le chemin de la paix et de la non-violence», il a appelé tous les hommes, quelles que soient leur foi et leur religion, à s’engager en faveur de la paix.
«La Suisse est choquée et attristée par les attentats commis à Paris et les condamne avec la plus grande fermeté», a déclaré pour sa part la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, présidente de la Confédération. Elle a immédiatement déclaré que la Suisse était en pensée avec la France et a exprimé ses condoléances au président François Hollande.
De son côté, le conseiller fédéral Didier Burkhalter, chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), a envoyé un message de sympathie à son homologue français, Laurent Fabius, lui signalant que «la Suisse se sent encore plus proche de la France en ces heures de souffrance et d’épreuve».
Tous les services de sécurité de la Confédération sont en état de vigilance accrue. Ils travaillent en étroit contact avec leurs homologues en France, en coordination avec l’Ambassade de Suisse à Paris. Le Conseil fédéral est tenu informé en permanence de l’évolution de la situation. (apic/com/be)
Jacques Berset
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