Des médias avaient affirmé que le Saint-Père aurait exprimé le désir de ne pas rencontrer le président du Conseil italien, Matteo Renzi, ou d’autres dirigeants politiques italiens lors de sa visite pastorale en Toscane le 10 novembre 2015. «Il s’agit d’informations dénuées de tout fondement», rétorque le Père Lombardi, directeur du bureau de presse du Saint-Siège.
Le Père Lombardi a expliqué aux journalistes que le chef du gouvernement italien a informé le Vatican qu’il ne pourrait être présent à Florence le jour du déplacement du Pape. «Mais cela ne doit en aucune manière être attribué à une attitude négative du Souverain Pontife», a souligné le directeur du bureau de presse. La famille du premier ministre italien assistera à la messe célébrée par le pape François.
Le pontife argentin se rend à Florence à l’occasion du cinquième Congrès national de l’Église italienne qui rassemblera quelque 2000 participants, du 9 au 13 novembre, autour du thème «En Jésus-Christ le nouvel humanisme». Il doit également rencontrer des malades et les ouvriers de Prato, une ville industrielle textile située à une dizaine de kilomètres de Florence, qui traverse une grave crise économique.
Prato accueille de nombreux travailleurs immigrés dont 20.000 chinois. À Florence, le Pape François doit déjeuner avec les pauvres dans une cantine gérée par la Caritas diocésaine avant de célébrer dans le stade municipal une messe à laquelle sont attendues quelque 50.000 personnes. Les habitants des deux villes se préparent à vivre un événement extraordinaire d’autant que la dernière visite d’un pape à Florence, en l’occurrence Jean Paul II, remonte à 1986. (apic/rv/bh)
Bernard Hallet
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