«Un retour à la fonction personnelle de l’évêque diocésain dans le processus de déclaration de nullité du mariage», explique-t-il, «fonde ses racines dans la pratique chrétienne ancienne». Dès 318, indique-t-il, l’empereur Constantin publia deux constitutions garantissant un «statut légal au tribunal épiscopal». Ces dispositions apparaissent aussi dans le code de droit canon de 1917, rappelle-t-il, qui stipule que les évêques, dans leurs diocèses, sont «juges naturels de toute cause», hormis l’autorité papale. «La doctrine n’a donc jamais nié le pouvoir judiciaire épiscopal», insiste-t-il. «Sur le socle de cette ancienne tradition de l’Eglise, l’ensemble du magistère des successeurs de Pierre l’a mainte fois rappelé, surtout dans ses allocutions à la Rote romaine», ajoute Mgr Becciu, citant divers discours de Pie XII, Paul VI et Jean Paul II. (apic/imedia/ak/bl/rz)
Raphaël Zbinden
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